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pages accueil energie bâtiment véhicules co2 profil vendredi 13 avril 2018 les pics de pollution urbaine ? table des matières du blog www.8-e.fr energie bâtiment véhicules co2 profil sujets connexes le co 2 pollue ? la pollution urbaine tue 48 000 personnes par an ? diesel et environnement la taxe carbone le défi climatique selon jean tirole les variations de la pollution atmosphérique urbaine résultent surtout de la météorologie . en france, pays de latitude moyenne (42° n à 51° n), principalement (sauf paca) sous influence atlantique, les situations météorologiques sont très changeantes à tous égards : nous sommes habitués aux alternances de chaud et de froid, de vent et de calme, de ciel clair, nuages et précipitations, qui font l’objet d’excellentes prévisions météorologiques largement diffusées par les médias. or la météorologie comporte deux paramètres essentiels qui sont peu médiatisés, parce que ce sont des causes alors que le grand public ne s’intéresse qu’aux effets : les isobares et le gradient de température : les isobares , ou lignes d’égale pression atmosphérique, permettent de visualiser les champs de pression et d’y situer les anticyclones (zones de pression élevée) et les dépressions (zones de basse pression). aux latitudes moyennes, les vents, résultant de ces champs de pression, suivent la loi de buys-ballot selon laquelle le vent tourne dans le sens antihoraire autour des dépressions (mais horaire dans l’hémisphère sud). dans un anticyclone, faute de différences de pression, il n’y a pratiquement pas de vent . le gradient vertical de température caractérise le caractère stable ou instable de l’atmosphère. explication : l’air, dans les conditions de température et de pression usuelles est un gaz parfait. il obéit à la loi : pression x volume / température absolue = constante . il s’en suit que si l’on isole une masse d’air à basse altitude, et qu’on la déplace vers le haut, sa pression décroît, l’air se détend, et donc et se refroidit selon un gradient (dt/dz) dit « gradient sec ». si la température réelle en altitude est plus élevée que celle du gradient sec, l’air y est relativement chaud, et donc plus léger que celui que l’on a fait monter, et qui tend donc à redescendre. l’atmosphère est dite stable : il n’y a pas de courants ascendants ou descendants significatifs. les poussières, rebaptisées « particules fines », restent au voisinage du sol. si au contraire l’air en altitude est plus froid que le gradient sec ne le prévoit, des courants verticaux se manifestent. ils engendrent des nuages bourgeonnants de formes caractéristiques : les cumulus et les cumulonimbus. les particules fines de dispersent alors. or dans les zones anticycloniques, le gradient est faible, c'est à dire que l'air en altitude est relativement chaud et donc stable. on voit donc que le niveau de pollution des villes ne dépend que très accessoirement du niveau de leur émission qui varie d’ailleurs assez peu, mais dépend fortement de la météo : par beau temps (régime anticyclonique) avec une atmosphère stable et peu de vent : la pollution reste sur place, et on parle de pic. par mauvais temps (vents et/ou instabilité), la pollution est dispersée en altitude et en dehors de la ville. ceci ne veut évidemment pas dire que c’est la météo qui fabrique la pollution ! elle se limite à la stocker, ou au contraire à la disperser. si on parvient à réduire les émissions polluantes (agricoles, industrielles, véhicules, chauffages domestiques, etc.), on réduira évidemment les crêtes en valeur absolue, mais elles ne varieront pas en valeur relative…. il y aura toujours des pics de pollution, mais ils seront plus bas. ils seront aussi moins fréquents, sauf si… on continue à réduire le niveau justifiant cette appellation ! publié par mm à 11:33 envoyer par e-mail blogthis! partager sur twitter partager sur facebook partager sur pinterest libellés : anticyclone , ascendances , atmosphère , dépression , gradient , instable , isobare , météo , pics , pollution , sec , stable , vent le co2 pollue ? table des matières du blog www.8-e.fr energie bâtiment véhicules co2 profil sujets connexes les pics de pollution urbaine la pollution urbaine tue 48 000 personnes par an ? diesel et environnement la taxe carbone le défi climatique selon jean tirole le co 2 n’est pas un polluant… … mais l’augmentation de son taux est un risque majeur quand on entend madame la maire de paris déclarer qu’il faut interdire les véhicules diesel dans sa ville pour réduire la pollution atmosphérique urbaine par le co 2 , on croit rêver, mais ce concentré d’erreurs est un cauchemar ! essayons de faire un peu de tri dans les bêtises qui circulent, joyeusement amplifiées par les médias. quels sont les faits ? le dioxyde de carbone co 2 est présent dans l’air avec un taux qui était jusqu’au xix ème siècle de l’ordre de 300 ppm (parties par million), c’est-à-dire 0,03 % en volume. rappelons qu'il est à l’origine de la vie sur terre, car p r esque toute la vie évoluée terrestre repose sur la photosynthèse : l e s végétaux reçoivent du soleil l’énergie lumineuse. grâce à la chlorophylle, dont le vert est devenu le symbole de l’écologie , cette énergie leur permet de décomposer la molécule de co 2 présente dans l’air, en ses deux corps simples, l’oxygène et le carbone, ce dernier étant, avec l’eau, la base de cellulose , principal constituant de la matière végétale. cette dernière est la base de la chaîne alimentaire vers les animaux herbivores terrestres ou maritimes de toutes familles, puis de leurs prédateurs jusqu’à l’homme, qui, tous, mangent et respirent, c’est-à-dire font brûler leur nourriture dans l’air et rejettent du co 2 . sans le co 2 , toute la chaîne de la vie s’écroule… l’augmentation du taux de co 2 , même au-delà du taux actuel (400 ppm), n’a aucun inconvénient direct pour tous ces êtres vivants : les végétaux poussent plus vite, la nourriture végétale augmente pour le plus grand bien de ceux qui la consomment et de leurs prédateurs. tous continuent à inhaler un air pur constitué à 99,96% d’oxygène, d’azote et d’argon, contrairement à celui qu’ils exhalent, chargé en co 2 et vapeur d’eau résultant de leur métabolisme. le taux de co 2 varie très peu selon le lieu : il est pratiquement le même partout, au cœur des mégapoles chinoises comme au milieu du groenland. la notion de « pollution urbaine par le co 2 » est donc strictement dépourvue de sens, bien que fréquemment médiatisée ! mais, malgré sa parfaite innocuité pour les êtres vivants, le co 2 joue un rôle important dans les échanges thermiques par rayonnement de la terre vers l’espace. l’augmentation de son taux augmente l'absorption des infrarouges, et réduit ainsi le rayonnement terrestre vers l’espace, et donc la capacité de la terre à se refroidir : c’est l’effet de serre . il est clairement démontré que : le taux de co 2 dans l’atmosphère a augmenté d’un tiers en un siècle cette augmentation résulte principalement à la combustion du charbon, du pétrole et du gaz dans des applications thermiques (chauffage domestique et industriel, cuisine) ou énergétiques (véhicules, avions, électricité) depuis la révolution industrielle, et accessoirement de la déforestation . depuis une vingtaine d’années, on observe un réchauffement climatique qui tend à s’accélérer . les travaux des scientifiques de nombreux pays, synthétisés dans les publications du giec (qui n’est pas leur employeur), et approuvés par la quasi-totalité des scientifiques compétents, établissent une relation de causalité du taux de co 2 vers le réchauffement climatique. ils construisent des modèles cherchant à extrapoler le réchauffement futur en fonction du taux de co 2 . leurs résultats sont assez dispersés en raison de l’extrême complexité des modèles, et de la difficulté à y inclure certains phénomènes tels que la convection (mélange entre fluides), mais il est hautement probable que l’on tende vers une augmentation proche de 3° en l’an 2100, sauf réduction drastique des émissions